A l'occasion du palmarès des "40 qui font le futur du droit" de l'Institut Choiseul, Village de la Justice s'est entretenu avec Me Adrien Basdevant sur sa vision de la matière.
V.J : Comment voyez-vous votre futur “parcours” (profession ou engagement) à horizon 5 ans ?
A.B : « À horizon 5 ans, je veux continuer à accompagner des entrepreneurs inspirants et des décideurs ambitieux, en transformant la complexité réglementaire en levier stratégique. Mon angle : manier le droit comme un langage commun entre ceux qui créent et ceux qui régulent. Être ce partenaire qui réfléchit et qui délivre, avec pragmatisme et créativité, en particulier sur les enjeux d’intelligence artificielle et de régulation des plateformes. Travailler aux côtés de celles et ceux qui bâtissent les technologies et leurs usages, faire dialoguer les visions, les traduire en solutions concrètes, voilà la dynamique à laquelle je veux contribuer. »
V.J : En quoi est-ce important pour vous, au-delà de la reconnaissance personnelle, de figurer dans ce palmarès ?
A.B : « Figurer dans ce palmarès, c’est porter une conviction forte : le droit doit être l’instrument d’un numérique qui ose, mais ne dérive pas. Nous vivons un changement de paradigme qui bouscule nos repères politiques et sociaux, et nous oblige à repenser en profondeur la manière dont nous régulons l’innovation. Cette reconnaissance me donne l’occasion de rappeler que le droit reste indispensable pour accompagner les mutations technologiques. Cela suppose de sortir des approches stériles entre inflation normative et dérégulation totale. Anticiper, simplifier, construire aux côtés des acteurs de terrain : c’est ainsi que le droit pourra rester un outil vivant, de confiance et d’innovation. »
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Voici le Palmarès Choiseul "Futur du droit" : Les 40 qui font le futur du droit